L'ironie du Talmud :
À la page 18 (חי = VIVANT), le Talmud raconte une histoire sur...
Une femme qui ne veut pas lâcher la MORT !
Ze'iri confie de l'argent à une aubergiste avant de partir à la yeshiva.
Pendant qu'il étudie, l'aubergiste meurt.
Ze'iri va la chercher dans "Hatsar Mavet" (la cour de la mort).
Il demande : "Où est mon argent ?"
Elle répond : "Va prendre sous le tuyau d'eau. Et DIS À MA MÈRE d'envoyer mon PEIGNE et mon KHÔL (maquillage) avec Untel qui vient demain."
Comment peut-elle désirer du maquillage alors qu'elle est MORTE ?!
A-t-elle BESOIN de se maquiller là où elle est ?!
Elle était AUBERGISTE.
Devait être belle TOUT LE TEMPS pour attirer les clients hommes.
Toute sa vie = identifiée à son apparence.
À tel point que MÊME APRÈS SA MORT elle désire encore le maquillage !
État physique : MORTE (corps dans la tombe)
État spirituel : VIVANTE (âme retournée dans Beit HaHaïm = Maison des Vivants)
Son problème :
Elle est VIVANTE maintenant (dans Olam HaEmet). Mais elle ne peut pas PROFITER de cette VIE.
Pourquoi ?
Parce qu'elle est encore ATTACHÉE à la MORT (ce monde) !
(Askara - croup/étouffement)
"Comme un buisson d'épines dans la laine d'un mouton qu'on tire en arrière"
Pourquoi c'est si dur ?
L'âme est tellement ATTACHÉE à la MORT (ce monde) qu'elle ne veut pas partir vers la VIE !
(Neshika - baiser)
"Comme tirer un cheveu du lait"
Pourquoi c'est si doux ?
L'âme a lâché prise sur la MORT. Elle part joyeusement vers la VIE !
Comment l'âme peut-elle SENTIR les vers qui mangent son corps ?!
Réponse :
Parce qu'elle est VIVANTE (retournée dans Olam HaEmet) mais encore ATTACHÉE à son corps qui est dans la MORT.
Plus tu es attaché à la MORT (ce monde), plus tu souffres même quand tu es VIVANT (dans l'autre monde).
Imagine un homme très riche sur son lit de mort :
"Mon empire ! Mes buildings !"
Il s'accroche à la MORT (ce monde temporaire).
Quand il mourra physiquement, il sera VIVANT (Olam HaEmet).
MAIS il souffrira parce qu'il ne voudra pas lâcher la MORT.
Il demandera encore : "Où sont mes buildings ?!"
Comme l'aubergiste demande son maquillage.